Wednesday, December 19, 2012



DU – Economie numérique. Dorat Rémi 



Plan


1- Introduction de la comptabilité générale,

normes et définitions.

2- Démarche de la comptabilité : mise en oeuvre

et documents

3- Elements d'analyse financière

4- Comptabilité de gestion




1- Introduction de la comptabilité générale, normes etdéfinitions.

 Comptabilité générale VS analytique
●    La comptabilité générale ou financière répond à un
impératif légal. Elle est définie par un ensemble de règles
et de principes. Elle vise à produire des documents qui
donnent une image fidèle de l'entreprise pour les
parties extérieures : banques, actionnaires, partenaires
économiques, Etat...

●    La comptabilité analytique ou de gestion correspond à un
ensemble de principes, méthodes qui visent à mieux
comprendre le fonctionnement d'une entreprise pour les
dirigeants et cadres de l'entreprise. Les méthodes et les
principes ainsi que les documents qui en sont issus
sont à usage interne et ne répondent en rien à une
obligation légale. Adaptation aux processus de l'entreprise.

Informations stratégiques.
Comptabilité générale : les normes

●    Les principes généraux de la partie double :
Luca Pacioli. Un vénitien qui écrit en 1494 un
traité sur la comptabilité en partie double

●    Les principes généraux sont universels, mais
différentes normes existent :

–    Normes américaines : FASB => Financial
Accounting standard board.
–    Normes françaises : PCG, la dernière refonte : PCG
99. Des articles du Code de commerce sont
consacrés à l'établissement des comptes
–    Norme internationale : IASB.

●    Certaines entreprises établissent leurs comptes

selon différentes systèmes normatifs


                         Comptabilité générale - définition
"Le bilan, le compte de résultat et l'annexe
doivent comprendre autant de rubriques et de
postes qu'il est nécessaire pour donner une
image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l'entreprise".
Art. 123-15 Code de Commerce.

         Comptabilité générale : les principes français

●Dans ce qui suit, on se limite au cas français.
●Les principes de l'établissement des comptes en France (PCG 99) :
–Permanence des méthodes
–Nominalisme (enregistrement des biens à leur coût d'acquisition, de
production)
–Principe de non-compensation
–Principe de prudence
–Continuité de l'activité
–Spécialisation des exercices
–Sincerité

         Comptabilité générale : les principes français(2)

–Permanence des méthodes : les méthodes d'évaluation ou
de calcul ne doivent pas changer sauf dans le cas où le
changement améliorerait l'information des tiers.
–Nominalisme (enregistrement des biens à leur coût
d'acquisition, de production) : pas de prise en compte de
l'évolution de la valeur du bien sur un marché, pas de prise
en compte de l'inflation/déflation.
–Principe de non-compensation : pas de compensation entre
les postes d'actif et de passif ou entre les postes de charges
et de produits.
Comptabilité générale : les principes français(3)
●Principe de prudence : la prise en compte d'un produit non encore
réalisé est interdite, la prie en compte d'une charge seulement
probable est obligatoire.
●Continuité de l'activité : une entreprise est évaluée sous
l'hypothèse que son activité continue. L'hypothèse d'une société
s'apprétant à une faillite induirait une valorisation différente de
certains postes.
●Spécialisation des exercices : la vie d'une entreprise est
découpée en exercices, à la fin de chaque exercice annuel,
établissement des bilan, compte de résultat et annexe. Sont
rattachées à un exercice toutes les opérations qui ont pris
naissance au cours de cet exercice et seulement ces opérations.
●Sincerité

                          Etablissement des comptes
●Sont concernés tous les types de sociétés.
●Assemblée générale pour arrêter les comptes
dans les 6 mois après  la fin de l'exercice
●Dépôt des comptes au Greffe du tribunal de
Commerce dans le mois après la tenue de cette
assemblée générale.
●Les documents à produire : bilans, annexe et
compte de résultat pour toutes les sociétés.
D'autres documents peuvent être demandés en
fonction du type d'entreprise.
●Le résultat comptable comme base de l'imposition

        2- Démarche de la comptabilité : mise en oeuvre et

                                    documents

           2.2 Exemple des évolutions d'un compte

●Soit la série d'opérations suivantes pour une entreprise X :
–1) Ouverture d'un compte et dépôt de 12000 euros
–2) Emprunt de 2000, taux de 5% sur 4 ans
–3) Acquisition auprès du fournisseur B. de matériel
pour 24000
–4) Envoi d'un chèque de 8000 pour B.
–5) Retrait de 1000 auprès de la banque.
●Dans les diapositives suivantes, on montre
l'enregistrement de ces opérations









        
            2.4 Exemple des évolutions d'un compte (9)
 ●Pour tout compte crédité, on en débite un => équilibre
qui se retrouve au niveau du bilan
●Débit et crédit sont des termes génériques qui ne sont
pas forcément illustratifs
                                   2.5 Repartition des comptes
●Les ressources "provisoires" ie qui devront être rendues
(capital, prêts par les organismes de crédit, prêts des
fournisseurs etc...) => PASSIF
●Les ressources "définitives" (qui n'auront pas à être
restituées) (le résultat des ventes, prestation de services
etc...) =>PRODUIT
●Les emplois "provisoires" : exploitation de biens qui ne
disparaîtront pas lors du premier usage (machine,
immeubles, terrains, stocks...) => ACTIFS
●Les emplois "définitifs" : acquisitions de biens et de
services qui seront consommés au premier usage (achat
de fournitures, loyer, fourniture, intérêts des emprunts)
=>CHARGES

                    2.5 Repartition des comptes (2)
●Les comptes de charges et d'actifs sont donc rarement
crédités, ils sont majoritairement débités
●Les comptes de produits et de passifs sont eux rarement
débités et sont majoritairement crédités.
●Les comptes de l'actif et du passif sont des comptes de bilan
●Les comptes de charge et de produits forment le compte de résultat.
 
                            Compte Résultat

●On raisonne ici en terme de produits et de charges.
●Vision de l'activité de l'entreprise en terme de flux.
●Compte de résultat qui mesure l'activité de
l'entreprise. Enregistrement des produits et des
charges => débit et crédit
                            Compte Résultat

●On ne donne pas ici la version technique du
point de vue comptable, il convient de retenir
que le principe de la partie double est utilisé
pour établir le compte de résultat
●Les SIG ou le passage du chiffre d'affaire au
résultat : différents niveaux d'analyse de
l'activité d'une entreprise.
                             Notion de provision
●La notion de provison correspond à un produit
●Notion de provision. Certains évennements surviennent
pendant un exercice particulier et doivent donc être
intégrés à cet exerice. Il n'est cependant pas possible
d'évaluer ces évenements.
●Provision : dégradation d'un élement d'actif ou apparition
d'un élement de passif exigible.
–Cf procès notamment. Le procès est rattaché à une année particulière
–Dégradation de stock qui peut faire l'objet de provision également.
●Mécanisme de reprise sur provision
●Problème de l'évaluation des provisions et de la possibilité
de reprise sur provision : appréciation comptable
●Provision : baisse de la valeur d'un bien au bilan =>baisse
 de résultat au bilan + intégration dans le résultat
                         Bilan : éléments généraux

●Ce document vise à donner une image du
patrimoine de l'entreprise à un moment donné
du temps. Raisonnement en terme d'agrégats,
non pas de flux.
●Notion d'actif : patrimoine de l'entreprise
●Notion de passif : ensemble des dettes de
l'entreprise au sens large (le capital peut être considéré
comme une dette envers les actionnaires).
●Tous les postes sont évalués positivement, sauf
le résultat qui peut être négatif, dans ce cas, il
est noté (1000)
 ●ACTIF = PASSIF
                            Bilan : exemple 1
●Pourquoi cette égalité actif = passif ?
Considérons un exemple.
–On suppose avoir la situation initiale suivante :
–L'entreprise fait un prêt de 10 pour acheter un
immeuble de 12, comment cette opération modifie t'elle le bilan ?
●(1) Enregistrement du prêt
ajout de 10 au passif en dette à LT,
ajout de 10 à l'actif en liquidités
●(2) Enregistrement de l'achat de l'immeuble
Baisse de 12 des liquidités,
Augmentation de 12 du compte des biens immobiliers


                                          Bilan Evaluation des actifs


●Le problème de l'évaluation des actifs. Le
problème se pose pour différents actifs.

–Le cas des biens immobiliers.

–Le cas du matériel de production

–Le cas des actifs financiers
–Le cas des créances sur les clients.

●De manière générale, le principe de prudence
appelle à faire l'évaluation la plus prudente
possible, celle-ci peut être contradictoire avec
une vision juste

                                  Notions d'amortissement (2)
●L'amortissement dégressif est plus rapide que
l'amortissement linéaire
●Il peut s'agir d'une incitation à l'investissement
sur certains matériaux. Cf la baisse du résultat
avec les investissements => baisse des impots
au moment de l'exploitation d'un nouvel
investissement.
●Baisse de la valeur d'un bien au bilan =>
possiblité de produits exceptionnels.

                          Bilan – notion d'amortissement (3)
●Immobilisations incorporelles et amortissables :
–Frais d'établissement 5 ans
–Frais de recherche 5 ans
–Brevets, licences 5 ans
●Immobilisations corporelles et amortissables :
–Construction (20 à 50 ans)
–Installations techniques (5 à 10 ans)
–Agencements, aménagements (10 à 20 ans)
–Matériel de transport (4 à 5 ans)
–Matériel de bureau, mobilier (5 à 10 ans)
–Micro-ordinateurs (3 ans)
●Immobilisations non amortissables (ne se déteriorent pas a priori ) :
–Fond de commerce, droit au bail, marques
–Terrain, oeuvre
                                  Bilan Le résultat
●Le résultat apparaît au bilan.
●C'est le seul élement qui peut apparaître en
valeur négative au bilan en général. Pour toute
autre valeur négative : (100).
●Il égalise passif et actif.
●Formation du résultat :
–Opération de production : achat de stock (stock
+10, dette+10),  Production (baisse de liquidité,
baisse du stock (m p), hausse du stock (produits
finis au cout de production), vente (hausse
liquidites, creances, baisse du stock + var résultat)



                           Conclusion / bilan
●Bilan : une vision statique, image de l'entreprise
à un moment donné du temps.
●Le bilan évolue d'un exercice à l'autre au gré
des opérations.
●La compréhension de l'impact des opérations
de gestion courante sur le bilan favorise la
compréhension des données du document.
●Une autre manière d'obtenir le résultat est
d'avoir une version en terme de flux.
●Chaque compte pourrait être subdivisé, les
subdivisions sont numérotées. 39
●Un exemple global
                           Les comptes du PCG
●Le Plan Comptable Général 99
●Définit les numéros de compte :
–CLASSE 1 : comptes de capitaux- PASSIF
–CLASSE 2 : comptes d'immobilisations - ACTIF
●211 : Terrains
–CLASSE 3 : compte de stocks et d'en cours - ACTIF
–CLASSE 4 : compte de tiers - ACTIF ET PASSIF
●411 : Clients - Le comptable peut ensuite rajouter des numéros pour sur-spécifier
–CLASSE 5 : compte de charges
–CLASSE 6 : compte de produits
●Un  site complet sur la question :
                 Mise en oeuvre comptable : les
documents (2)
●Les documents à produire auprès du greffe à la fin de chaque exercice :
–Bilan
–Compte de résultat
–Annexe au bilan

3- Elements d'analyse financière

                         3.0 Démarches d'analyse
●Bilan : bilan différentiel, BFR, structures de
bilan... Réorganisation des comptes vers
d'autres formes.
●Compte de résultat : découpage du résultat en
SIG, évolution des SIG au cours du temps
●Calcul de rapports financiers
●Contrôle de gestion / comptabilité de gestion /
comptabilité analytique :
–calcul des coûts : quels coûts de revient
–tableaux de bord

                       3.1 Bilan Notion de BFR
●Notion de BFR ou besoin en fonds de roulement :
BFR = stocks + créances clients - dettes fournisseurs
●Plusieurs cas :
–BFR > 0 => les emplois d'exploitation sont supérieurs
aux ressources d'exploitation : il faut financer les
besoins d'exploitation à court terme.
–BFR < 0 => les emplois d'exploitation de l'entreprise
sont inférieurs aux ressources d'exploitation
●Les problèmes de liquidité peuvent être
graves pour des entreprises solvables
                          3.2 Ratios classiquement utilisés
●Ratio sur la structure du passif (utilisation par les banques notamment ) :
–Endettement / capital
●PER : Price Earning Ratio :
–Prix d'une action / (gains par action + valorisation de l'entreprise par action)
●Rapport de la valeur boursière du capital au capital inscrit au passif pour les sociétés côtées
●Bénefices / CA
●Bénéfices / K
●Bénéfices distribués / bénéfices
●CA / K
●etc...

3.3 Les SIG(1)



  Volume d'activité ou chiffre d'affaires :  CA



Marge brute



CA – consommation marchandises – mp = Marge brute



Valeur Ajoutée-VA



Marge Brute – Autres achats externes (sous-traitants) = VA



Excédent brut d'exploitation-EBE



VA-charges de personnels – charge de fonctionnement=EBE



Résultat d'exploitation  - RE



EBE-amortissement-provision=RE



Le résultat d'exploitation est le résultat de l'activité centrale

de l'entreprise.

                                       3.3 Les SIG (2)

●Prise en compte des élements financiers pour
obtenir le résultat courant avant impot- RCAI:
–RE-charges financières + produits financiers=RCAI
●Prise en compte des élements exceptionnels, le
résultat exceptionnel est Rex :
–Rex=Produit Exceptionnel – Charges
exceptionnelles
●Le résultat net enfin est :
–RN=RCAI +Rex -impot sur les sociétés

                                     3.3 Les SIG (3)

●Les SIG et leur évolution au cours des
générations permettent de voir l'évolution de la
formation du résultat.


     4- Comptabilité de gestion

              Comptabilité de gestion
●On parle aussi de comptabilité analytique
●A usage interne
●Aucune contrainte légale
●Aspect stratégique : devient de plus en plus
important avec l'augmentation de la taille de
l'entreprise.
●Ensemble de démarches pour une entreprise :
non pas une méthode, mais l'intégration d'un
ensemble de méthodes pour avoir une image
fidèle des processus de l'entreprise.
                        Comptabilité de gestion (2)
 ●Le compte de résultat permet de calculer un
résultat pour l'entreprise : mais comment se
résultat se forme t-il ?
●Les SIG ne permettent pas de connaître les
processus de l'entreprise qui conduisent au
résultat.


            Comptabilité de gestion (2)
●Le compte de résultat permet de calculer un
résultat pour l'entreprise : mais comment se
résultat se forme t-il ?
●Les SIG ne permettent pas de connaître les
processus de l'entreprise qui conduisent au
résultat.
                       Calcul de prix
●L'un des buts principaux de la comptabilité de
gestion : évaluer le coût de revient d'un produit
(et par suite, la marge associée etc...)
●Pour la fabrication d'un produit/service, on peut
lui affecter des charges :
–charges directes : affectables à un produit seul
–charges indirectes : il n'est pas possible de les
affecter aux cout d'un produit seul.


Les coûts complets - exemple
●Les charges indirectes à intégrer :
–Electricité : 20 000
–Primes d'assurance : 9 000

–Transports : 28 000
–dotations aux amortissements : 56000
●Les centres auxiliaires :
–Gestion du personnel
–Gestion du matériel
Limite des couts complets●Détermination des clés de répartitions ?
●Le problème se pose surtout dans le cadre de
nombreux services / produits gérés par
l'entreprise

Tableaux de bord
●Les tableaux de bord servent à comprendre
l'activité, agrégation.
●Le rôle du controleur de gestion est alors de
définir des objectifs et des mesures.

           Conclusion
●Utilisation d'une séries de techniques
comptables pour maintenir la partie double.
●Le PCG définit un système de numérotation
pour les différents comptes.
●Découvrir le PCG dans sa forme complète :

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